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Etude des peuplements piscicoles de la retenue du barrage de Sidi Salem

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S. MILI1,2*

R. ENNOURI2

H. LAOUAR3

N. BEN ROMDHANE4

H. MISSAOUI2

 

 

1Unité de recherche : Exploitation des milieux aquatiques, Institut Supérieur de Pêche et d’Aquaculture de Bizerte, BP 15, 7080 Menzel Jemil, Tunisie.

2Institut National des Sciences et Technologies de la Mer, 28, rue 2 mars 1934 Salammbô, 2025, Tunis, Tunisie.

3Centre Technique d’Aquaculture, 5, rue du Sahel Montfleury, 1009 Tunis, Tunisie.

4Direction Générale de la Pêche et de l’Aquaculture, 30, Rue Alain Savary, 1002, Tunisie

 

Abstract - The study of fish populations in reservoirs is essential for sustainable management of the freshwater fisheries. The sampling technique used was based on the European standard CEN prEN 14757. This technique (multi-mesh gillnets) was adapted to Tunisian dams. A stratified random sampling was implemented according to the depth and area of the dam. Samplings were conducted in Sidi Salem reservoir between April and May 2014. The fish communities were composed by 7 species: roach, rudd, carp, pike-perch, phoxinel and two species of mullet (Liza ramada and Mugil cephalus). The weight and numeric yield was average (114 ind / 1000m² and 8.08Kg / 1000m2). The majority of catches were obtained at depths less than 12m. Populations of Mullet and carp show a strong deficit indicating a state of over-exploitation and insufficiency of stocking. Sidi Salem reservoir has a well balanced and abundant population of roach, rudd and pike-perch. However, this dam presents a remarkable deficiency of autochthon fish. Diversity indices indicate a little diversity in this dam. Additionally, we identified that the stock of mullet was declining and of eels was lack in this survey. This reservoir required a support from fisheries managers.

 

Keywords: Sampling, fish populations, Sidi Salem reservoir, multi-mesh gillnets.

 

Résumé - La gestion durable de la ressource ichtyque dans les retenues de barrages est basée sur l’étude des peuplements piscicoles qui y sont présents. La technique d’échantillonnage est inspirée de la norme européenne CEN prEN 14757. Cette méthodologie a été adoptée aux barrages tunisiens. Un échantillonnage stratifié aléatoire a été mis en œuvre selon la profondeur et la superficie du barrage de Sidi Salem. Cette retenue a été prospectée entre le mois d’avril et le mois de mai 2014. Les peuplements piscicoles inventoriés sont composés de 7 espèces : le gardon, le rotengle, la carpe commune, la phoxinelle de la calle, le sandre et les deux espèces de mulet (Mugil cephalus et Liza ramada). Les rendements enregistrés sont moyens sur le plan pondéral et numérique (8,08Kg /1000m2 et 114 ind/1000m²). La majorité des captures a été obtenue à des profondeurs inférieures à 12m. Le mulet et la carpe montrent un fort déficit indiquant un état de surexploitation et une insuffisance de l’ensemencement. La retenue de Sidi Salem abrite des populations de gardon, de rotengle et de sandre bien abondantes et équilibrées. Cependant, ce barrage présente une carence remarquable en poissons autochtones. Les indices de diversité indiquent que les peuplements étudiés sont peu diversifiés au niveau du barrage de Sidi Salem. De plus, nous avons décelé un déclin du stock du mulet ainsi que l’absence de l’anguille et du silure dans le barrage prospecté. Cette retenue d’eau nécessite une intervention des gestionnaires de la pêche.

 

Mots clés: Echantillonnage, peuplements piscicoles, barrage Sidi Salem, filets multi-mailles.

 

  1. Introduction

La Tunisie s’est investie dans la pisciculture continentale depuis les années 60. Cette activité a été initiée à travers l'alevinage de certaines retenues de barrage par les alevins de Mugilidae et leur exploitation par la pêche. Actuellement, 32 retenues de barrages et 12 lacs collinaires sont exploités (DGAP 2014). Ces dernières années, la production piscicole continentale tunisienne a connue une nette croissance. En effet, elle est passée de 843,5 tonnes en 2000 à plus de 1034 tonnes en 2014 (DGPA 2014). Les espèces de poissons pêchés couramment dans les réservoirs tunisiens sont: la carpe (Cyprinus carpio), le sandre (Stizostedion lucioperca), les mulets (Mugil cephalus et Liza ramada), l'anguille (Anguilla anguilla), le silure (Silurus glanis), le gardon (Rutilus rutilus), le barbeau (Barbus callensis) et le tilapia (Oreochromis niloticus). La croissance significative des espèces introduites dans les retenues d’eau, surtout des mulets, associés à l’importante production, montrent à l'évidence que les retenues de barrage tunisiennes représentent un potentiel important qui devient nécessaire à exploiter. Pour ce fait, la compréhension de l’état des peuplements piscicoles est indispensable ce qui permettra la prise des décisions adéquates à la gestion des pêcheries et à l'exploitation durable de ces ressources. Malgré les efforts déployés par les institutions de l’état, la pêche dans les réservoirs tunisiens connait de nombreux problèmes en particulier le manque de statistiques fiables de la production et un plan de gestion efficace pour le développement de cette activité.

C’est dans ce cadre que s’intègre cette étude qui fait partie d’un projet de recherche/développement, réalisé en collaboration entre le Centre Technique d’Aquaculture, l’Institut Supérieur de Pêche et d’Aquaculture de Bizerte et la Direction Générale de la Pêche et de l’Aquaculture et qui se focalise sur l’étude de l’état des peuplements piscicoles dans les retenues de barrages en Tunisie.

La connaissance de la structure et l’état des communautés ichtyques représentent une clé importante pour la gestion des pêches. L'objectif de cette étude est de déterminer la richesse spécifique et la structure des populations dulcicoles ainsi que les rendements de pêche dans le barrage de Sidi Salem afin de proposer un plan de gestion des pêches adéquat à ce réservoir.

Le Centre Technique d'Aquaculture en coopération avec l'Institut Supérieur de la Pêche et de l'Aquaculture de Bizerte ont mis en place une technique d'échantillonnage des poissons dulçaquicoles avec des filets multi-mailles inspirés de la CEN européenne 14757 (CEN 2005). La méthode fournit un ensemble de données relatif à la richesse spécifique et l'abondance quantitative et qualitative des ressources halieutiques exprimées en nombre par unité d'effort et en biomasse par unité d'effort ainsi que la structure en taille des poissons dans les réservoirs. Le protocole d'échantillonnage avec des filets maillants multi-mailles a été appliqué pour la première fois en Tunisie, malgré qu’il est considéré comme étant une méthode standard pour l’évaluation des peuplements de poissons dans les lacs et les réservoirs en Europe (Argillier et al. 2012).

 

  1. Matériel et méthodes

    1. Présentation de la retenue de barrage

Le barrage de Sidi Salem (36°35’26’’N, 9°23’44’’E) est situé à quelques kilomètres vers le nord ouest de la ville de Testour (Figure 1). Cette fondation a été mise en eau en 1981 pour l’alimentation en eau potable du grand Tunis, la région du Sahel et Sfax avec 111 Mm3/an, l’irrigation des périmètres irrigués avec 276.650 Mm3/an et la production de l’énergie électrique avec une puissance nominale de 36 MW. La retenue du barrage couvre une superficie de 5521 ha avec un volume de 814 millions m3 (côte de la retenue normale). La salinité des eaux varie entre 0,891 et 2,409 g/L avec une moyenne de 1,4 g/L (SOUDOUD 2006). Ce barrage est formé par une digue à noyau central vertical en argile et à recharges en matériaux marno-gréseux et argilo-sableux. Il est équipé d'un évacuateur des crues courantes d’un débit maximal de 760 m3/s et d’un évacuateur de surface pour les crues exceptionnelles d'une capacité d'évacuation d'environ 4200 m3 par seconde (SOUDOUD 2006).

Figure 1 : Situation géographique de la retenue de barrage de Sidi Salem

 

    1. Présentation de la technique d’échantillonnage

La technique d’échantillonnage utilisée est inspirée de la norme européenne CEN prEN 14757. Elle est basée sur l’utilisation de deux types de filets multi-mailles : benthiques et pélagiques. Les filets, confectionnés en monofilament invisible, comportent des mailles de 8 dimensions différentes comprises entre 18 mm et 80 mm. Le montage est réalisé selon une série géométrique avec un rapport de 1,25 entre les différentes dimensions de mailles. Les caractéristiques techniques des filets sont détaillées dans le tableau 1. Les filets benthiques présentent une longueur de 20 m et une profondeur de 1,5 m. Chaque alèze, composée de panneaux mesurant 2,5 m de long, est montée sur une ralingue de flotteurs et une ralingue plombée en bas de 20,5 m de long. La ligne de flotteurs du filet pélagique mesure 20 m de long, alors que sa ralingue plombée a une longueur de 20,5 m. Le montage des deux ralingues horizontale est réalisé selon un rapport d'armement de 50%, alors que ce taux est de 71% pour les ralingues verticales. Les filets pélagiques sont subdivisés en 4 parties mesurant chacune 1,5m. Chaque série de panneaux horizontaux sont marqués par une filière qui traverse les 2 nappes de filets superposées pour attacher les mailles de côtés entre elles. Il est à noter que les pièces de filets montées sont associées deux à deux.

 

Tableau 1 : Caractéristiques techniques des panneaux utilisés pour le montage des filets maillants multi-mailles

Mailles N°

Dimension des mailles (mm)

Diamètres du fil (mm)

Nombre de mailles de côté

Nombres de mailles franches

1

40

0,28

62

26

2

18

0,28

138

59

3

55

0,28

45

19

4

24

0,23

104

44

5

35

0,23

71

30

6

70

0,28

35

15

7

28

0,23

89

38

8

80

0,28

31

13

 

Un échantillonnage stratifié aléatoire est employé pour tenir compte de la distribution spatiale irrégulière des poissons dans la retenue de barrage (Figure 2).

 

Figure 2 : Emplacement des filets benthiques et pélagiques au niveau du barrage de Sidi Salem.

 

La retenue d’eau est divisée en strates de profondeur de 3 m (0-2,9 m ; 3-5,9 m …). L’emplacement des filets benthiques au niveau des strates et l'angle de mise à l’eau par rapport à la berge sont aléatoires. La pêche dans la retenue de Sidi Salem s’est déroulée entre le mois d’avril et le mois de mai 2014. Les filets sont calés le soir entre 16 h et 18 h pour être relevés le lendemain entre 5h et 7h du matin. Au cours de chaque opération d’échantillonnage la répartition des filets a couvert toutes les couches de profondeur de manière à éviter les biais dus aux différences de conditions spatio-temporelles et météorologiques. La superficie totale des filets benthiques mise en œuvre dans le barrage de Sidi Salem est de 3240 m² (54 pièces). La répartition de ces filets, dans les différentes strates de profondeur, sont détaillés dans le tableau 2.

 

Tableau 2 : Répartition des filets benthiques au niveau des différentes couches de profondeur.

Strate

0 - 2,9 m

3 - 5,9 m

6 - 11,9 m

12 - 19,9 m

19 - 34,9 m

Total

Nombre de filets

10

10

12

12

10

54

 

La superficie totale de filets pélagiques mise en œuvre est de 720 m². Ils sont posés dans les parties les plus profondes du barrage à trois profondeurs différentes (prés de la surface, à 6 m et à 12 m de profondeur).

 

    1. Exploitation et analyse des données

      1. Identification et biométrie des captures

L’identification des espèces a été réalisée en se référant aux fiches techniques de chaque espèce (Kraiem 1983). Tous les poissons pêchés ont été dénombrés, mesurés et pesés. Les paramètres morpho-métriques suivants ont été prélevés pour chaque poisson : longueur totale (Lt), longueur standard (Lst) en cm et poids total (Pt en g).

 

      1. Indices d’abondance

La diversité des peuplements ichtyques dans le barrage de Sidi Salem a été exprimée par la richesse spécifique totale (S) (Blondel 1975). L’indice de diversité de SHANNON (H’) et l’indice d’équirépartition des populations (E) ont été calculés selon les formules de Barbault (1981).

 

      1. Analyse Statistique

Les analyses statiques ont été réalisées en utilisant le logiciel STATISTICA (8.0). Nous avons appliqué le test ANOVA pour déceler la présence de différences entre les paramètres des espèces capturées.

 

 

  1. Résultats et discussion 

    1. Composition spécifique

La mise en œuvre du protocole standardisé d’échantillonnage a permis la capture de 7 espèces de poissons (le mulet à grosse tête Mugil cephalus et le mulet porc Liza ramada (MUL), le gardon Rutilus rubilio (GAR), le sandre Sander lucioperca (SAND), le rotengle Scardinius erythrophtalmus (ROT), la carpe commune Cyprinus carpio (C.C) et la phoxinelle de la calle Pseudophoxinus callensis (P.C)). Aucun spécimen de silure (Silurus glanis) et d’anguille Anguilla anguilla n’ont été capturés malgré leur présence dans le barrage. Dans la littérature, trois autres espèces sont mentionnées à savoir le cyprinodonte rubané Aphianus fasciatus, la gambusie Gambusia affinis et le gobie marbrée Pomatoschistus marmoratus, mais ces derniers ne figurent pas dans les captures de notre échantillonnage.

 

    1. Abondances globales et spécifiques

Les campagnes d’échantillonnage par les filets multi-mailles fournissent essentiellement des informations sur la tendance des densités des poissons en se basant sur les CPUEs. De plus, l’utilisation de ces filets ne permet dans un aucun cas d’estimer la biomasse des stocks de poisson dans les barrages mais elle aidera à réaliser des comparaisons des CPUEs (Hubert 1996). Les rendements numériques et pondéraux des barrages tunisiens étudiés oscillent entre une valeur maximale (de l’ordre de 446,43ind/ 1000m² de filet et 28,75kg/ 1000m² de filet) au niveau du barrage de Lahjar et une valeur minimale (6,25ind/ 1000m² de filet et 0,67kg/ 1000m² de filet) au niveau du barrage Mlaabi (Mili and Laouar, 2014). Les rendements observés au niveau du barrage de Sidi Salem sont moyens sur le plan pondéral et numérique (8,081kg/1000m² filet et 144 individus /1000m² filet). Cette retenue est moyennement riche en ressources piscicoles (Figure 3).

 

Figure 3 : Comparaison des rendements de pêche des retenues de barrages tunisiennes (toutes espèces confondues).

 

Les captures sur le plan numérique sont majoritairement dominées par le gardon (62,89%), suivi par le rotengle (22,47%) et le sandre (10,8%). Les captures pondérales sont aussi dominées par le gardon (47,91%). En deuxième position, on retrouve le rotengle avec un pourcentage de l’ordre de 21,85% suivi par et le sandre (16,43%). Ces espèces sont assez tolérantes en termes de zone de frayère et de la qualité de l’eau. La carpe commune semble en abondance globale déficitaire, les rendements numérique et pondéral sont très faibles (1,52 ind/1000m² et 0,525kg /1000m² de filet). Pour les mulets, l’état du rendement revêt d’un intérêt très limité malgré les déversements réguliers réalisés par le Centre Technique d’Aquaculture. L’état actuel des Mugilidés dans ce barrage est marqué par des rendements numériques et pondéraux très faibles (0,76 ind/1000m² et 0,475kg /1000m² de filet) (Tableau 3).

 

Tableau 3 : Abondances numériques et pondéraux des espèces ichtyques dans le barrage de Sidi Salem.



Filets

Espèce

Capture

Pourcentage

Rendement

Code

Effectif (ind)

Biomasse (g)

Numérique (%)

Pondéral (%)

Numérique (ind/1000m²)

Pondéral (g/1000m²)

Benthiques

GAR

358

15168

63,48

52,12

110,49

4681,48

SAND

61

5162,00

10,82

17,74

18,83

1593,21

ROT

126

6792,00

22,34

23,34

38,89

2096,30

C.C

5

981,00

0,89

3,37

1,54

302,78

P.C

12

414,00

2,13

1,42

3,70

127,78

MUL

2

583,00

0,35

2,00

0,62

179,94

Total

564

29100

100,00

100

174,07

8981,48

Pélagiques

GAR

3

164

30,00

5,65

4,17

227,78

SAND

1

95

10,00

3,27

1,39

131,94

ROT

3

201,00

30,00

6,93

4,17

279,17

C.C

1

1100,00

10,00

37,92

1,39

1527,78

P.C

1

41,00

10,00

1,41

1,39

56,94

MUL

1

1300

10,00

44,81

1,39

1805,56

Total

10

2901

100,00

100

13,89

4029,17

Total

GAR

361

15332

62,89

47,91

91.16

3871,72

SAND

62

5257

10,80

16,43

15,66

1327,53

ROT

129

6993

22,47

21,85

32,58

1765,91

C.C

6

2081

1,05

6,50

1,52

525,51

P.C

13

455

2,26

1,42

3,28

114,90

MUL

3

1883

0,52

5,88

0,76

475,51

Total

574

32001

100,00

100,00

144,95

8081,06

 

Dans cette étude, la richesse spécifique et les rendements de pêche sont assez faibles comme c’est le cas de la plupart des retenues de barrages en Tunisie. Ceci est dû à l’introduction récente des espèces et l’ensemencement annuel des alevins de muges. Jespersen et al. (2000) affirment que les captures par unité d’effort numérique et pondérale diminuent suite à l’augmentation de la concentration des nutriments. L’échantillonnage aux filets benthiques a permis de capturer 98% des spécimens et de fournir ainsi une meilleure représentation des ressources piscicoles dans le barrage de Sidi Salem. Certaines espèces comme l’anguille européenne Anguilla anguilla (L.), ou le silure Silurus glanis ne peuvent pas être pêché facilement à l’aide des filets maillants multi-mailles à cause de leurs morphologies, leurs comportements et leurs habitats préférés (Jeppesen et al. 2006).

Du point de vue groupes fonctionnels, les cyprinidés forment 88,67 % et 77,69 % respectivement du nombre et du poids des poissons contre 10,8 % et 16,43 % des prédateurs (Figure 4). Cette observation révèle que la retenue de Sidi Salem est riche en poissons carnassiers et fourrages et les populations de sandre, de barbeau et de rotengle qui y vivent sont dans un état d’équilibre. Dans la littérature, le pourcentage des poissons piscivores est considéré comme un indicateur de la qualité de l’eau (Søndergaard et al. 2005). Par conséquence, la biomasse piscivore potentielle, y compris toutes les classes de tailles, montre un équilibre au niveau du barrage de Sidi Salem. Dans notre étude, les communautés de poissons sont composées principalement de cyprinidés (gardon et rotengle) comme c’est le cas de la plupart des lacs en France (Deceliere-Vergès et Guillard 2008). Une étude similaire indique que l’abondance des espèces au niveau de la strate pélagique serait mieux évaluer par les campagnes hydroacoustiques à cause des biais d’échantillonnage qui peuvent être due au caractère passif des filet multi-mailles et au phénomène d’échappement observé chez les petits individus (Deceliere-Vergès et al. 2009).

 

A

B