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Lipid composition of juvenile mullet, Liza aurata acclimated to fresh and seawater

Etude de la composition lipidique des juvéniles de liza aurata acclimatés à l’eau douce et à l’eau de mer

 

S. KHERIJI1*,

I. RABEH2,

M. EL CAFSI2,

N. BOURIGA1,

W. MASMOUDI1,

MS. ROMDHANE3

 

1 Higher institute of Peach and the Fish farming of Bizerte

2 Unit of Physiology and Aquatic Environment, University of Tunis El Manar

3 Research Unit for Ecosystems and Aquatic Resources (UR03AGRO1), National Agronomic Institute of Tunisia (INAT)

 

 

Abstract – Liza aurata is a mullet species very frequent in the Tunisian coasts. This species is known for its fragility with respect to the change in the medium salinity. In the other hand, in fish, lipids are energetically expended during osmoregulatory processes. We then suggested following their variation in the juveniles of Liza aurata according to the salinity of the environment. Our fish were acclimated to freshwater salinity (0.5 psu) and marine salinity (35 psu) for 30 days. The results showed that for the gills and skin the total fatty acid content was lower in fish acclimated to sea water (14, 35 and 4.05 mg / gww respectively) compared to those acclimated to sea water (21.65 and 5.06 mg / gww). The difference is sharper in the gills. While in the muscle, we have a very small difference in the content of these fatty acids in favour of fish acclimated to marine water. Concerning the fatty acid composition of the gills, the fatty acid majority in fish acclimated to fresh water is C16: 1 (n-7), while in sea water it is C16: 0. We also note that the content of the majority of them decreased as a result of the passage to sea water. Moreover, for the muscle, we note that the fatty acids are very weakly represented in marine water compared to the fresh water. The majority fatty acid is C16: 0 for the muscles of fish in both media. EPA (Eicosapentaenoic acid) and DHA (Docosahexaenoic acid) were detected at the gill and muscle level only in freshwater fish. At the level of the skin and unlike the gills and muscle, the fatty acids have increased due to the crossing to the sea water.

Keywords: Liza aurata, salinity, fatty acids, gills, muscle, skin

Résumé - Liza aurata est une espèce de muge très répondue dans les côtes tunisiennes. Cette espèce est connue par sa fragilité vis-à-vis du changement de la salinité du milieu. Chez les poissons, les lipides sont énergiquement dépensés lors des processus osmorégulatoires. Nous nous sommes proposé alors de suivre leur variation chez les juvéniles de Liza aurata en fonction de la salinité du milieu. Nos poissons ont été acclimatés à la salinité d’eau douce (0,5 psu) et à la salinité marine (35 psu) pendant 30 jours. Les résultats ont montré que pour les branchies et la peau la teneur en acides gras totaux est plus faible chez les poissons acclimatés à l’eau de mer (14, 35 et 4,05 mg/gMF respectivement) par rapport à ceux acclimatés à l’eau douce (21,65 et 5,06 mg/gMF). La différence est plus nette au niveau des branchies. Tandis qu’au niveau du muscle, nous enregistrons une très faible différence dans la teneur en ces acides gras en faveurs des poissons acclimatés à l’eau marine. Concernant la composition en acides gras des branchies, l’acide gras majoritaire chez les poissons acclimatés à l’eau douce est le C16 :1 (n-7), alors qu’en eau de mer c’est le C16 :0. Nous remarquons également que la teneur de la majorité d’entre eux a diminué suite au passage à l’eau marine. Par ailleurs, pour le muscle, nous remarquons que les acides gras sont très faiblement représentés en eau marine par rapport à l’eau douce.
L’acide gras majoritaire est le C16 :0 pour les muscles des poissons des deux milieux. L’EPA et le DHA ont été détectés au niveau branchial et musculaire uniquement chez les poissons d’eau douce. Au niveau de la peau et à la différence des branchies et du muscle, les acides gras ont subi une augmentation suite au passage à l’eau marine

Mots clés : Liza aurata, salinité, acides gras, branchies, muscle, peau.

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Effect of Butyrophilin polymorphism on milk quality

 

Effet du polymorphisme du gène codant la butyrophiline sur la qualité du lait

 

M. MAKHZOUMI-KADRI1,

B. JEMMALI2,

N. BOURIGUA3

 

1 Higher School of Sciences and Techniques of Health of Tunis

Laboratory of Improvement and Integrated Development of Animal Productivity and Food Resources, Higher School of Agriculture of Mateur, University of Carthage, Tunisia

3 Marine Biology Unit. Faculty of Sciences of Tunis 2092 University campus. Tunisia

 

Abstract – Genetic polymorphism of the gene coding for butyrophilin was studied in 88 Holstein cows. This study aimed to identify the different genotypes and their effect on milk quality. Genomic DNA was extracted according to saline method and the coding sequences were amplified using specific primers. 501 bp PCR products were digested with HaeIII. Results showed that the average fat content (MG), protein (MP), lactose, total dry extract (TSE) and the somatic cells account were respectively about 3.41 (0.67)%, 3.16 (0.34)%, 4.7 (1.2)%, 12.3 (3.2)%, 124882 (189625) cells / ml. digested products revealed three AA genotypes; BB and AB represented respectively by 6.8%; 83.2% and 10%. Allelic frequencies were 12% and 88% respectively for alleles A and B. The analysis of variance by the SAS software showed an effect of the genotype on studied characters. The presence of A allele affect significantly the milk fat content (P <0.05). The same effect was observed for the total dry extract. Somatic cells are significantly affected by the genotype (p <0.05) and the AA homozygous have the highest content. These results can be used as a way to improve the of milk quality.

Keywords: Butyrophilin, polymorphism, milk quality, bovine


Résumé - L’étude du polymorphisme génétique du gène codant la butyrophiline a été réalisée chez 88 vache Holstein. Dans l’objectif de l’identification des différents génotypes au niveau de ce locus ainsi que la détermination de l’existence d’une association avec la qualité du lait. L’ADN génomique a été extrait selon la méthode saline et les séquences codantes ont été amplifiées en utilisant des amorces spécifiques. Les produits PCR de taille 501 pb ont été digérés par l’endinucléase HaeIII. Les résultats ont montré que la teneur moyenne en matière grasse (MG) été de 3.41 (0.67)%,celle de matière protéique (MP)été de l’ordre de 3.16 (0.34)%. La teneur en lactose été de l’ordre de 4.7 (1.2) %, l’extrait sec total (EST) été de 12.3 (3.2) %. Le nombre de cellules somatiques égales à une moyenne de 124882 (189625) cellules/ml. L’analyse moléculaire a révélé trois génotypes AA ; BB et AB ont été représentés respectivement par 6.8 % ; 83.2 % et 10 %. Soit des fréquences alléliques de 12 % et 88 % respectivement pour les allèles A et B. L’analyse de variance par le logiciel SAS a montré un effet signification du génotype sur les caractères en question. La présence de l’allèle A affecte significativement le teneur du lait en matière grasse (P < 0.05). Le même effet a été observé pour l’extrait sec total. Les cellules somatiques sont affectées significativement par le génotype (p< 0.05). Ona pu déduire que les homozygotes AA ont la teneur la plus élevée. Les résultats de cette étude peuvent être utilisés comme un moyen pour l’amélioration de la qualité du lait. 

Mots clés : Butyrophiline, polymorphisme, qualité du lait, bovin

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